Une génération née dans les années 1950-1960, et qui avait entre 10 et 20 ans dans les années 70.
Les « soixante-huitards » se sont construits en rupture par rapport à la génération précédente. Il est difficile de leur demander de partager le même statut de retraité que leur parents. Pour atteindre le « 4ème âge » dans de bonnes conditions, le plus pressant est de valoriser le rôle des nouveaux seniors dans la société. Car aujourd’hui, pour les baby-boomers, plus que l’âge réel, c’est le départ à la retraite qui marque la césure générationnelle.
Ces seniors se projettent moins dans l’avenir que la génération précédente, ils ont le sentiment que: « quand je serais à la retraite, j’aurai du temps pour réfléchir…! »
Si les seniors précédents étaient plus dociles et davantage soumis à l’autorité, il n’en ira pas de même pour ceux qui se profilent.
Lorsque ces seniors se projettent dans l’avenir, c’est « avec les autres », en communauté! Ils ont grandi avec des revendications libertaires et ont la liberté dans le sang! Hors de question d’envisager une quelconque dépendance à leurs enfants.
Ils n’envisagent pas une vie faite d’économies et de privations. Leur leitmotiv « se faire plaisir, profiter de la vie… car elle est courte! »
Ces nouveaux seniors sont par définition « actifs » et acteurs de leur vie. Leurs activités, même en EMS, ne pourront être constituées de macramé, ou d’ateliers d’occupation, de thés dansants ou d’éveils musicaux. La société doit repenser son concept, et ce même si le senior est malade ou impotent.
Ces seniors maîtrisent les nouvelles technologies et n’hésitent pas à y recourir.